LISE SARAZIN PARTICIPE AUX CONSULTATIONS PRÉBUDGÉTAIRES 2020 DE L’ONTARIO

24 janvier 2020

 

C’est un honneur pour moi et pour mon organisation de me tenir devant vous, aujourd’hui, et de proposer des idées et des solutions novatrices pour contrer les problèmes auxquels sont confrontés les Ontariens et notre milieu des affaires.

Mentionnons que notre organisation favorise la mobilisation de partenaires économiques et ce des deux côtés de la rivière des Outaouais, dans le but d’assurer sur une prospérité économique, une qualité de vie inégalée et des services bilingues pour la population de la région de la capitale nationale.

En tant qu’organisation sans but lucratif qui collabore avec divers intervenants du développement économique à Ottawa et à Gatineau, il est primordial pour nous de faire de la région de la capitale le meilleur endroit pour y vivre, travailler et se divertir… ainsi que le meilleur endroit à visiter, étudier et investir !

Nous saluons d’ailleurs l’engagement de votre gouvernement visant à fournir des services renouvelés et des allégements fiscaux aux entreprises locales. Votre maintien de l’équilibre budgétaire en matière de dépenses, combiné à des investissements innovants dans le développement économique, rapportera certainement d’excellents résultats à long terme.

Alors que notre organisation travaille de concert avec le milieu des affaires dans le but d’établir les bases d’une croissance économique future, fondée sur la responsabilité, la marque et la collaboration, nous voulons que vous, en tant que gouvernement, misez sur la transparence. Notre souhait serait l’obtention d’un budget sur lequel les sommes investies dans les activités de développement économique et les infrastructures y sont définies clairement.

Nous suggérons également l’implantation d’un système cadre pour le développement économique, l’innovation et la croissance de l’emploi pour les communautés d’affaires. Ce système servirait de moyen pour atteindre nos objectifs de développement économique communs, pour mesurer notre impact, pour identifier les lacunes et pour trouver des solutions innovantes.

Nous voulons que vous soyez audacieux. Notre gouvernement doit oser. Nous souhaitons un budget qui reflète une vision ambitieuse à long terme et qui nous distinguera sur la scène mondiale.

Cette vision devrait être facile à partager. Nous devons ensemble tirer parti des tendances mondiales actuelles et des forces locales afin d’inspirer les communautés d’affaires. Les budgets futurs devraient être alignés et mesurés par rapport à cette vision, ces valeurs et ce plan.

Cette vision servirait à concentrer nos ressources et nos efforts, à accroître notre impact par l’engagement et à positionner l’Ontario et Ottawa sur le marché mondial. De plus, un engagement accru des parties prenantes dont le monde des affaires, entraînerait un changement de modèle dans nos ressources.

Une vision clairement communiquée et combinée à un plan de développement économique qui tire parti de nos forces et de nos partenariats mettrait notre province en avant-plan sur la scène mondiale.

Le dossier du bilinguisme est un dossier crucial qui nécessite une attention immédiate de la part du gouvernement Ford. En utilisant les quotients de localisation et les résultats de nos équations de gravité, nous pouvons facilement estimer dans quelle mesure la connaissance du français dans un Canada bilingue stimule le commerce avec les pays francophones.

En 2011, le Conference Board of Canada nous confirme que les exportations du Canada bilingue vers les pays francophones étaient évaluées à 2,7 milliards de dollars américains, tandis que les importations des pays francophones au Canada étaient évaluées à 9,3 milliards de dollars américains.

Selon le Conference Board du Canada, si l’Ontario avait une moins bonne connaissance du français comme c’est le cas dans les provinces de l’Ouest ou à Terre-Neuve-et-Labrador, les exportations ontariennes vers les pays francophones auraient été inférieures de 58 millions de dollars et les importations, de 1,4 milliard de dollars. Le quotient d’échanges économiques de l’Ontario avec les pays et états membres de l’OIF est au négatif. Il y a un potentiel à exploiter davantage.

La francophonie, c’est :

  • la troisième langue des affaires dans le monde;
  • un marché de 274 millions de consommatrices et de consommateurs;
  • 39 pays ayant le français comme leur langue officielle ou l’une de leur langue officielle. Plus d’un milliard de personnes dans le monde parleront français d’ici 2065.

Au nom de tous nos membres, je vous confirme aujourd’hui que le RGA souhaite participer activement au processus de définition du programme économique de l’Ontario.

M. le Premier ministre, M. le ministre et tous les législateurs, nous vous remercions de votre engagement et de votre intérêt envers le développement économique.

La direction du Regroupement des gens d’affaires de la capitale nationale vous remercie pour votre soutien à notre communauté d’affaires et aux membres de notre organisation. Votre équipe engage nos associations dans de nouvelles initiatives, nous consulte sur les enjeux prioritaires et participe à nos événements. Nous apprécions notre partenariat avec la province, dans notre mission de créer une communauté prospère et diversifiée sur le plan linguistique. Ensemble, Nous sommes plus forts.